mercredi 31 octobre 2007

a shoe of one's own...




(version sans coquilles, j'espère, cette fois.)

bien, allez, un petit passage de délire sur les talons, et l’absence de talon… l’article que je mets en lien en dessous est déjà assez exhaustif, et drôle, sur la symbolique de la chaussure à talon – aiguille en l’occurrence, pour que je n’y revienne pas nécessairement. Je me contenterai de le compléter par deux choses.

http://www.republique-des-lettres.fr/10045-chaussures-sexe-talons-aiguille.php

Tout d’abord un passage peu connu de Breton, dans L’amour fou, sur le caractère érotique du pied, de la chaussure, de l’acte de chausser. J’étais encore jeune et innocente quand je l’ai lu, il m’a choquée, et donc, fort heureusement, marquée. C’est dans le chapitre III. Il nous raconte comment, rêvant du « cendrier Cendrillon », il avait demandé à son mai Giacometti de lui modeler « et n’écoutant que son caprice, une petite pantoufle, qui fut en principe la pantoufle de verre perdue de cendrillon ». Il se proposait ensuite de la faire couler en verre (vair) et de s’en servir comme cendrier. Giacometti n’a jamais vraiment eu le temps de le faire. Mais un jour que Breton faisait les puces avec lui, il trouve une cuiller en bois, qui l’attire inexplicablement, et dont le bout du manche à un espèce de bord replié, pour le suspendre qui, posé à plat, ressemble à s’y méprendre à une petite chaussure qu’on aurait soudé au bout de la cuillère. Dans son esprit se fait alors l’équivalence pantoufle – cuiller. Les jeux de lumière, d’esprit, d’association d’idées lui éclairent la cuiller sous de multiples jours qui ne font que renforcer, parce que c’est ce qu’il cherche, la proximité pantoufle – cuiller. Puis il se rend compte que la cuiller est pour lui une figuration symbolique de l’appareil sexuel de l’homme, la cuiller tenant la place du pénis. Il pensait à cette équivalence en se rappelant la façon dont il avait essayé de définir l’automatisme. Il avait répondu « ce sont de grandes cuillers, des coloquintes monstres, des lustres de bulles de savons ». L’élément dont il n’arrivait pas à se souvenir, c’était l’élément liquide qu’il avait encore associé à la cuiller, les bulles de savons, dont, est-il nécessaire de le rappeler, la couleur est le blanc. Cette association d’idée en mène à une autre : « pantoufle = cuiller = pénis = moule parfait de ce pénis ». Dans le folklore, la pantoufle de Cendrillon, c’est l’objet perdu, donc son désir, il l’analyse lui-même, de cette chaussure était un désir de la « femme unique, inconnue, magnifiée et dramatisée par le sentiment de ma solitude et de la nécessité d’abolir en moi certains souvenirs ». J’ajouterai que c’est clairement la pantoufle (cendriers, qui reçoit les cendres, blanches) – femme comme dépositaire de sa descendance qu’il recherche, ce chapitre annonçant la rencontre de la femme réelle, Jacqueline, qu’il épousa peu après. C’est étrange, non, ce qui passe dans une pantoufle de vair… le fétichisme des pieds n’en paraît que mieux compréhensible du coup.

Le deuxième élément par lequel j’aimerais compléter cela, c’est un petit recueil d’observations sur les femmes qui sont au-dessus de ces talons. Les chaussures disent un peu qui on est tout de même… Une typologie extrêmement variée et ouverte s’offre là. Deux grandes catégories dominent, l’acceptation – la recherche de la contrainte et de la souffrance (« il faut souffrir pour être belle »), et le refus de cela pour privilégier le confort. On va commencer par celles qui sont du côté du confort. Là encore, plusieurs catégories, deux je pense.

D’un côté, les femmes qui pensent pratique, je marche, j’ai pas envie d’avoir mal aux pieds, j’achète des chaussures pour leur confort (sous-entendu pas pour leur beauté), c’est un côté un peu radical, brutal du refus de la souffrance, et je dirais aussi, une bonne part de refus de la féminité. Soit parce que non considérée comme constitutive de l’identité de la personne, il y a des femmes à temps partiel, c’est une de mes croyances les plus fortes, qui dans la vie de tous les jours ne sont que des êtres asexués, c’est bien plus simple trouvent-elles. Pour elles, les chaussures, plus largement l’apparence ne sont pas importantes, donc elles ne s’en soucient pas. Ça peut être simplement une position, un rapport au monde objectif, ou cacher un malaise, un refus agressif d’un attribut de la féminité, ô combien délicat à porter, pour signifier un refus plus large de la féminité tout entière car non assumée, ou parce qu’on ne sait comment la porter. Et de rage, on la rejette. Et avec elles les élégantes à talons aiguilles, comme représentant pile ce qu’on crève d’envie d’être sans avoir le courage ni l’énergie de se faire l’être, parce que c’est un travail à temps plein et qu’on préfère un mi-temps.

En face, il y a l’autre branche des adeptes des talons plats. Les femmes qui sont bien dans leur peau et choisissent les talons plats pour de bonnes raisons, évidentes, de confort (quoique relatif d’après moi), qui ne s’en servent pas comme une façon de plus d’exprimer leur rejet d’une partie de leur personnalité, et qui ont en plus très souvent de jolies ballerines. Qui portent des baskets sans affectation parce que bon, voilà, c’est plus pratique pour leur journée. Et quand elles ont des occasions particulières, elles ne dédaignent pas de mettre des talons, elles ne font pas de cabales contre, elles peuvent préférer les plats, mais si elles ne peuvent pas faire autrement, elles sont capables de s’adapter sans le souligner, s’en plaindre, ou avoir l’air emprunté. Ce sont des femmes qui s’assument. Et prennent soin de leurs pieds. Quand même !

Cela nous mène à la catégorie en face. Les femmes à talons. Là aussi on a des femmes qui ne s’assumentpas. Les femmes qui veulent jouer à la femme. Symbole féminin par excellence… le talon. Donc elles courent acheter des talons, mais a) choisissent de mauvaises chaussures (talons en plastique mou, semelles compensées, talons carré bien large et autres aberrations, pire, talon qui plie sous la plante du pied…), b) portent mal de belles chaussures. Marcher sur des talons, ça s’apprend, on ne monte pas du jour au lendemain sur des aiguilles de 5 cm, encore moins sur des aiguilles de 9. Et fréquemment, à Paris surtout, la grande ville c’est tjs bien pour ça, on peut observer de ces imprudentes qui essaient de faire de grands pas avec leur talons, hauts, alors qu’il est évident que la cheville ne plie pas, qui se trouvent à faire des petits pas de geishas du coup pour courir après leur mec. Ou, mieux, qui menacent à chaque pas de se fouler la cheville, leur talon tremblant comme un jour de séisme d’une valeur de 6 sur l’échelle de Richter. Je pense qu’il n’y a pas pire qu’une belle femme aux chevilles qui tremblent à chaque pas. Ça gâche absolument tout. Marcher, à talon, c’est comme tout, il n’y a pas de honte à ça, ça s’apprend. Et c’est préférable parce que c’est vraiment fragile un pied, et la cheville au-dessus aussi… ! Ce que traduit leur pied qui tremble, c’est leur recherche d’identité. J’ai été cette femme, ou cette jeune femme plutôt en général jusque là, je veux être une femme comme ça (notez le « comme », le motif de la comparaison donne tout son sens à leur démarche ici). Mais ça se construit, ça se cherche. On ne peut pas être une femme comme ça, une femme à la Zeta Jones, à la Kidman, à la Kruger, à la Eva Green. On ne peut qu’être des femmes. Une femme en particulier. Ça se cherche en soi, ça ne se trouve pas chez les autres. Ce n’est pas en achetant les chaussures d'une autre qu’on change d’identité, c’est en les faisant siennes qu’on devient celle que l’on est.

Enfin, la dernière catégorie, les femmes qui se veulent, et parfois le sont, des femmes fatales. Ce sont des femmes de tête en général. Parce qu’il faut tout de même en avoir une couche pour se forcer tous les jours à mettre ces chaussures – là. A forger ses pieds à prendre la forme des chaussures qu’elles portent (et pas le contraire). Elles achètent exclusivement les chaussures pour leur style, les essaient à peine avant. Ce sont ces femmes qui essaient les chaussures assises, elles regardent si leur pied rentre, si oui, elle prennent les chaussures, elles ne marchent pas avec, parce que la chaussure pour elle n’est plus liée à une fonction mais uniquement à des signes à renvoyer. Les chaussures ne sont pas faites pour marcher avec…elles forcent leurs pieds à y tenir, à y souffrir, ce sont elles-mêmes qu’elles façonnent tous les jours. Observez bien, vous trouvez des femmes maquillées sans talon, mais rarement des femmes à talons haut sans maquillage… c’est tout un ensemble, une philosophie les vraies chaussures de femmes (non pas que les autres soient des chaussures d'hommes, mais les chaussures qui font pancarte regardez quelle femme je suis, à quel point je suis femme…). Il y a un peu de ça dans les chaussures, c’est une féminité assumée, proclamée, portée haut. Une féminité qui n’a pas honte d’elle. Ce sont les femmes de la conquête, qui reprennent à leur compte « on ne naît pas femme on le devient », shopping, épilation, manucure, coiffeur, élégance, maintient, raffinement etc… tout une construction. Qu’on peut rendre naturelle et qui devient une deuxième nature. Il y a vraiment des femmes complètement féminines, qui s’assument comme telles et s’en trouvent bien, et de fait, grâce à ce bien – être trouvé dans leur féminité cultivée, sont des femmes parfaitement agréables. Et il y a l’autre versant, la féminité agressive, la femme qui porte le talon aiguille comme un symbole de maîtrise, celle exercée sur soi, celle souhaitée sur les autres. Femmes de pouvoir ou aspirant au pouvoir. Femmes qui font peur aux hommes. Femmes qui s’imposent comme telles pour peut-être derrière combler un complexe, une timidité, un manque d’être. Ces femmes-là, il ne fait pas bon tourner autour d’elles, rien que pour éviter de se prendre un coup de talon…car dans le pack de la féminité parfaite (donc comme ensemble des idées reçue de ce qui est typique des femmes), il y a aussi les défauts, jalousie, mesquinerie, agressivité, hypocrisie etc, et ce pack, elles le prennent en entier, et elles l’adorent, et elles le cultivent au quotidien. Un exemple les femmes qui gravitent dans the devil wears prada, et spécialement la secrétaire. Tout est vu dans un but agressive, le moindre petit choix de bijou sert à proclamer sa féminité contre… c’est assez fatigant les femmes comme cela, professant une assurance qui au fond leur font profondément défaut. Mais pour le cacher elles seront cruelles.

En définitive, la chaussure ne fait pas le moine, c’est évident, mais comme tout le reste, il contribue au message qu’on veut consciemment ou non donner à ceux qui nous voient. Méfions nous des femmes à plat - en guerre contre les talons, elles ont l’âme basse et vile. Méfions-nous des femmes à talons aiguilles, elles sont parfois bien dominatrices, voire cruelles. Recherchons les femmes qui aiment leurs chaussures, quelle que soit leur hauteur, et qui ne les choisissent pas contre quelque chose, mais parce que c’était elle, parce que c’étaient elles.

nb. pour les chaussures, les premièrs sont des sandales argentines, des chaussures de danse faites à la main, étudiées pour être belles ET confortables, avec 9 cm de talon. Ensuite, quelques paires de cet été, la deuxième est très confortable, la troisième ess la paire que j'ai mis pour danser sur les quais tous l'été, elles sont jolies, stables, mais bon, la semelle est fine c'est moyen sur le béton, et je n'arrive pas à marcher avec par contre... étrangement, la 4° est une paire de chaussures qu'il faut vraiment être motivée pour porter, confortables, mais la semelle est rigide et glissante, donc pour sortir oui, mais faut pas voir envie de faire des courses, et la dernière, pareil, jolies et confortables.



vendredi 12 octobre 2007

cette pensée triste qui se danse...


Quand j’entends le mot tango, j’entends toujours le verbe latin, tangere, je touche, voire j’étreins. Le tango, c’est d’abord ça, une étreinte, charnelle, sensuelle, fugitive. Le tango, c’est une histoire d’amour qui dure le temps d’une chanson. Il est toujours frappant de voir ces gens qui dansaient joue contre joue il y a peu se croiser sans même un regard dans les couloirs du club, ces tangueros avec qui on danse passionnément, et qui, avant et après vous avoir invitée, certes, vous on fait un signe de reconnaissance, mais passent à côté de vous en glissant, comme si l’intensité de la danse rendait nécessaire ensuite de prendre ses distances, de passer de bras en bras dans un formidable geste d’oubli démultiplié à l’infini, redoublé par la quête, en chaque danseur, d’un autre qui vous manque, d’un style que vous aimez. Oubli et souvenir. Oubli des terres dont les cavaliers fiers ont été chassés par l’industrialisation, souvenir, dans cette communauté de la danse, d’abord entre hommes, d’une culture que la ville fait perdre, d’une identité, d’un être originel qui sommeille en attendant de renaître dans la danse, dans les raffinements des ganchos, dans les ornements, dans le jeu du rythme.

Le tango, c’est la tragédie racinienne, il faut intégrer les règles à la perfection, les faire siennes, les porter en soi pour laisser ensuite, au sein de ce cadre extrêment stricte, millimétré, éclater sa passion, sa personnalité, son caractère fier ou sa joie de vivre. C’est l’art de la subtilité absolue, où l’on transcende la parole par le geste ; on invite d’un regard, on se fond pour créer un couple, ou on danse l’un contre l’autre, on se provoque à coups de barridas, on séduit dans la sensualité des ganchos. Le tango, quand il vous saisit, est une caresse brûlante, il laisse à bout de souffle. Il est irrésistible, comme un parfum capiteux, il monte à la tête, prend son empire et s’assure votre allégeance. Il étend ses ailes et se propage à d’autres sphères de votre vie, le tango n’est pas un sport, ce n’est pas une danse même, s’entend, pas une danse au sens moderne. Le tango a une dimension ancestrale, il n’est pas dans ses figures, il n’est pas dans ses pas, il est entre les danseurs, dans la communion physique qui s’établit, qui nous ouvre vers une autre façon d’être-au-monde, et avant tout à l’autre. Le tango n’est pas ce qu’on voit mais ce qui advient entre les danseurs.

Quelques particularités du tango.

Le tango est exigeant, impérieux, c’est la danse du paradoxe. Trois rythmes sont possibles, la valse, le tango, musique au rythme régulier, la milonga, musique plus rapide au rythme parfois saccadé où l’on marque non seulement le temps mais bien souvent, dans l’idéal, les contre-temps. Marquer le temps en tango ne veut pas dire bouger en rythme, cela veut dire vers le pas au denier moment possible de chaque rythme, au dernier instant. Le tango est une danse du désir, il faut lui donner son temps. Marcher en tango, car on marche, et bien plus que dans les figures, c’est là que gît la réelle difficulté, c’est là qu’est l’âme et la beauté du tango. On évolue avec fluidité, on glisse tout en faisant un arrêt, imperceptible mais non moins réel à chaque pas. Parce que chaque pas est un tournant potentiel dans la danse, on peut construire à partir de chaque pas, il ne se pense pas sous la forme sérielle mais combinatoire, évolutive. C’est pourquoi chaque tango est unique. On avance la jambe, mais on déplace le poids du corps au dernier moment, et d’un seul coup, pour donner l’élan nécessaire au pas suivant. Le tango c’est une arabesque dessinée dans le sol avec ses moindres tours. On glisse sur le sol, on en lève pas les pieds, on en fait pas d’arc de cercles avec les pieds, ils doivent être le point d’articulation de tout mouvement, donc toujours joints, toujours se rejoignant pour élaborer autre chose, plus loin, plus beau. Le tango, c’est une question de confiance cruciale, il faut accepter d’accueillir un ou une inconnue entre ses bras, de lui offrir l’initiative de certain de nos mouvements, de se remettre entre ses mains. La différence notable entre le tango et la milonga est une question de tenue et de poids du corps, en tango, les danseurs sont liés, parce qu’ils se tiennent, le guidage passe par le bras droit du danseur, le rythme souvent par le gauche, la direction par l’orientation du torse. En milonga, le guidage passe de poitrine à poitrine, appuyée l’une contre l’autre, le poids de la femme est entièrement géré par l’homme, à la fois sa pire entrave, s’il n’y parvient pas, ou la condition d’une danse incroyable, par sa vitesse, sa précision, si l’alchimie prend. On part du principe que la technique est là… on peut alors faire ce que je considère souvent comme le tricot des jambes. Un ocho, c’est un huit en avant ou en arrière, ou en arrière pour avancer, en avant pour reculer si on veut raffiner, un gancho, c’est un crochet, l’un des danseurs enroule sa jambe autour de la jambe de l’autre, ou fait un crochet, vertical, vers le haut entre les jambes de l’autre, ou encore un crochet autour de la taille de l’autre. Une barrida, c’est le blocage suivi du déplacement du pied de l’un par l’autre. Une volcada, c’est la cavalière qui complètement en appui sur son cavalier, suit avec l’une de ses jambes son cavalier qui recule, sans bouger l’autre, formant ainsi une diagonale avec le sol, jusqu’à ce que le cavalier, avant à nouveau, remette la cavalière à la verticale. Ou choisisse de la traîner à travers la salle auparavant. Une catena, une chaîne, c’est quand le cavalier coinçant les jambes de la cavalière la fait se déplacer les jambes croisées, à l’identique des siennes… la liste peut encore être longue.

Enfin, comme toute danse qui se respecte a sa part de recherche et de création, du tango classique est né le neotango, ou tango nuevo. Il est complexe à reconnaître, il peut se danser sur une musique classique, tandis qu’on aura un tango classique sur un morceau de neotango. La musique est certes importante mais non déterminante. Du point de vue musical, pour le dire vite, le neo joue avec l’électronique, il fait une réinterprétation, une relecture des tangos classiques, à la lumière d'un nouveau rythme, cette fois bien plus marqué, ou en invente de nouveaux. Du point de vue de la danse, le neotango peut se définir comme recherche d’équilibre je pense, recherche du point limite, dans la marche, dans la tension des mouvements. Il peut être ou très rapide, ou très lent, il met l’accent sur l’équilibre, sur la force des jambes, sur la construction des figures, sur la connexion au sol, il possède bien plus l’espace que le tango classique. Et il est dévorant, la recherche, si elle est d’ordre chorégraphique, est également très exigeante en force et en souplesse. Du point de vue visuel, il est bien plus félin que le tango classique, qui sans être raide, peut donner une apparence de droiture, de rigueur, de hiératisme. La raideur, c’est par contre la marque du tango de salon qui parfois semble très loin des mouvements naturels du corps, il y a sans doute plus loin entre tango de salon et neotango, qu’entre tango de salon et valse, ou neotango et salsa. Le neotango c’est une fine dentelle que dévore un feu follet lorsque le rythme s’accélère.

Signe de reconnaissance, chaque bal signale sa fin par une comparsita, un air, repris plusieurs fois, toujours différemment, avec toujours une autre variation.

Dam-dam-dam-dam, damdamdam, dam, dam-dam-dam-dam, damdamdam,dam, dam-dam- dam-dam, damdamdam, dam, dam, dam-dam-dam, damdamdam…

http://www.youtube.com/watch?v=rGLavuPdu6U

Photo : Sebastian Arce & Mariana Montes