Pour encourager la chaleur et parce que j'en ai sincèrement ras le bol de ce temps, et encore, à Paris il fait pas si mauvais, une note sur ces livres qui donnent chaud. Une auteur en particulier me réchauffe constamment, me fait profondément, physiquement ressentir la chaleur de ses livres et c'est Marguerite Duras. j'avais dit un jour que je ferai une note sur elle, la voilà. Chaleur chez Duras, ça pourrait être un sujet de mémoire...
Il y a un livre en particulier chez elle que j'adore pour cela. Les petits chevaux de Tarquinia. Je l'avais lu une après-midi d'été, très chaude, parce qu'en Alsace, les températures montent allègrement en été, un lundi après-midi il me semble, un lundi tout vide parce que précisément il fait si chaud et que je suis à peu près la seule à pouvoir sortir par ce temps chez moi. J'alternais entre fauteuil et carrelage froid dans mon bureau auquel les volets en persienne donnaient une couleur chaude.
Il n'y a pas grand chose dans ce livre, beaucoup de chaleur, c'est à peu près tout. deux couples, qui s'entendent plus ou moins bien sont en vacances sur une côte italienne, et il fait si chaud que la chaleur assomme tout le monde. journée typique de canicule où on se traîne entre l'intérieur et l'extérieur dans une routine qui nous ferait pleurer d'ennui mais qu'on tolère parce que ce sont les vacances et que justement, pouvoir s'ennuyer est la preuve qu'on est en vacances. ces couples se liquéfient presque sous l'effet de la chaleur. on la ressent physiquement en lisant ce livre, une chaleur sèche, intense, on les image mouillés, une blancheur jaune comme cela sur tout le paysage sablonneux, la canicule à son zénith. je n'ai jamais vu quelqu'un donner aussi bien cette impression de chaleur que Duras, ressenti cette sensation de façon aussi intense. Duras écrit dans la chair de ses lecteurs me dis-je parfois. tous ses livres sont à la fois vides, et ne manquent jamais en même temps de nous prendre aux tripes, c'est assez dingue. c'est merveilleux je trouve. enfin un livre sensuel.
de façon assez drôle, al seule autre fois où j'ai autant ressenti le climat devant une oeuvre, pour ainsi dire, c'est lorsque j'avais projeté de regarder le docteur Jivago. J'ai dû arrêter au bout d'une demie-heure tant je grelottais, j'étais impressionnée.
Gracq aussi, s'il ne fait peut-être pas grand chose de bouleversant, retranscrit de façon impressionnante le climat de ses romans, l'atmosphère dirons certains. c'est déjà cela.
Il y a un livre en particulier chez elle que j'adore pour cela. Les petits chevaux de Tarquinia. Je l'avais lu une après-midi d'été, très chaude, parce qu'en Alsace, les températures montent allègrement en été, un lundi après-midi il me semble, un lundi tout vide parce que précisément il fait si chaud et que je suis à peu près la seule à pouvoir sortir par ce temps chez moi. J'alternais entre fauteuil et carrelage froid dans mon bureau auquel les volets en persienne donnaient une couleur chaude.
Il n'y a pas grand chose dans ce livre, beaucoup de chaleur, c'est à peu près tout. deux couples, qui s'entendent plus ou moins bien sont en vacances sur une côte italienne, et il fait si chaud que la chaleur assomme tout le monde. journée typique de canicule où on se traîne entre l'intérieur et l'extérieur dans une routine qui nous ferait pleurer d'ennui mais qu'on tolère parce que ce sont les vacances et que justement, pouvoir s'ennuyer est la preuve qu'on est en vacances. ces couples se liquéfient presque sous l'effet de la chaleur. on la ressent physiquement en lisant ce livre, une chaleur sèche, intense, on les image mouillés, une blancheur jaune comme cela sur tout le paysage sablonneux, la canicule à son zénith. je n'ai jamais vu quelqu'un donner aussi bien cette impression de chaleur que Duras, ressenti cette sensation de façon aussi intense. Duras écrit dans la chair de ses lecteurs me dis-je parfois. tous ses livres sont à la fois vides, et ne manquent jamais en même temps de nous prendre aux tripes, c'est assez dingue. c'est merveilleux je trouve. enfin un livre sensuel.
de façon assez drôle, al seule autre fois où j'ai autant ressenti le climat devant une oeuvre, pour ainsi dire, c'est lorsque j'avais projeté de regarder le docteur Jivago. J'ai dû arrêter au bout d'une demie-heure tant je grelottais, j'étais impressionnée.
Gracq aussi, s'il ne fait peut-être pas grand chose de bouleversant, retranscrit de façon impressionnante le climat de ses romans, l'atmosphère dirons certains. c'est déjà cela.
1 commentaire:
Si vous voulez avoir chaud, effectivement, Duras est l'auteur parfait, à condition qu'on supporte son style. Notamment tout son cycle indien, dont "Le Vice-consul" est mon préféré. La canicule de la mousson est vraiment bien rendue.
Pour regarder Docteur Givago, j'ai trouvé la méthode: s'envelopper dans deux couvertures, une pour les pieds, et une pour le haut du corps!
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