mercredi 4 avril 2007

un anglais à paris


Certains livres sont bons pour la santé, ils font rire, ils mettent de bonne humeur... Ce sont des livres qui, sans être de la littérature de gare, font passer un bon moment quand on a besoin de se reposer intellectuellement. Parmi ces livres qu'on doit lire de temps en temps, on a les deux (chiffre que j'espère non exhaustif) ouvrages de Stephen Clarke : "a year in the merde" et "merde actually". Réservé à un public anglophone de bon niveau par contre, il est impératif de le lire en anglais et de le comprendre pour en apprécier toute la saveur. La fameuse ironie anglaise. Décoiffant. Et il faut accepter avant de commencer à le lire le ridicule possible d'éclater de rire toute seule dans le métro et ce genre de choses. Mais c'est justement dans "ce genre de choses" que réside son intérêt.


Ils racontent les aventures d'un jeune anglais, qui ne va jamais sans rappeler quelqu'un, qui arrive en France, à Paris, se confronte à nos habitudes subtiles, irrationnelles, illogiques, que même nous bien souvent ne supportons pas, et essaie d'y survivre. On y trouve des morceaux d'anthologie sur les cafés parisiens, sur les administrations, les crottes de chien, le système immobilier... on a tous vécu cela, mais pour nous, c'est normal, on vit dedans, on ne le remarque même plus. Et ça fait juste PLAISIR quand quelqu'un pointe le doigt dessus et plus encore, quand il en parle avec cet humour légèrement décalé, fondé sur l'ironie, l'hyperbole, la métaphore la plus invraisemblable qui puisse être... Non vraiment : ça vaut le coup !!!

Petit ps de fonctionnement... l'absence de commentaire me laisse craindre que vous ne faites que passer et que le blog ne vous intéresse pas. Est-ce le cas ?

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