Je n'aime pas, vraiment pas Hugo. Mais il a tout de même fait des choses très... des choses qui méritent l'estime, et le respect. Au nombre de celles-ci, le Drame Romantique. La préface de Cromwell. Le "je suis une force qui va" lancé par Hernani dans la pièce éponyme.
La formulation pour commencer reste en tête, elle est frappante il est vrai. Mais plus que tout, je crois que cela montre et résume bien combien le Romantisme s'est voulu révolutionnaire, est ancré dans une époque révolutionnaire, combien, "quand on a vingt ans on ne peut rester froid devant la préface de Cromwell".
C'est merveilleux la littérature, on est deux cent ans plus tard, et une formule d'une pièce dont la lecture deveint de plus en plus confidentielle a un sens pour nous, on peut s'y identifier. Les étudiants dans la rue c'est toujours et encore la force qui va. C'est la force qui veut plus que ce qu'elle a, c'est la force qui veut changer les choses, les faire avancer, les moderniser, qui veut aller "plus vite plus haut plus fort" . C'est l'"élan vital" de Bergson...
Et c'est merveilleux de se dire qu'en un sens, rien ne change jamais vraiment, la jeunesse sera toujours fondamentalement mécontente, et le jour où elle cessera de l'être, il faudra vraiment s'inquiéter, et ce qu'un homme a vécu et dit des siècles auparavant, même si la formulation nous en semble si distante, saura toujours nous frapper au coeur.
Et je pense qu'il y au moins un livre pour chacun des moments, chacun des instants de notre vie.
Pour moi, la littérature n'a de sens "qu'à l'estomac", que par empathie, que lorsqu'on la ressent avant de la comprendre.
C'est épouver le sentiment d'humanité même, que de se reconnaître en l'autre.
Sans cela à quoi bon...
La formulation pour commencer reste en tête, elle est frappante il est vrai. Mais plus que tout, je crois que cela montre et résume bien combien le Romantisme s'est voulu révolutionnaire, est ancré dans une époque révolutionnaire, combien, "quand on a vingt ans on ne peut rester froid devant la préface de Cromwell".
C'est merveilleux la littérature, on est deux cent ans plus tard, et une formule d'une pièce dont la lecture deveint de plus en plus confidentielle a un sens pour nous, on peut s'y identifier. Les étudiants dans la rue c'est toujours et encore la force qui va. C'est la force qui veut plus que ce qu'elle a, c'est la force qui veut changer les choses, les faire avancer, les moderniser, qui veut aller "plus vite plus haut plus fort" . C'est l'"élan vital" de Bergson...
Et c'est merveilleux de se dire qu'en un sens, rien ne change jamais vraiment, la jeunesse sera toujours fondamentalement mécontente, et le jour où elle cessera de l'être, il faudra vraiment s'inquiéter, et ce qu'un homme a vécu et dit des siècles auparavant, même si la formulation nous en semble si distante, saura toujours nous frapper au coeur.
Et je pense qu'il y au moins un livre pour chacun des moments, chacun des instants de notre vie.
Pour moi, la littérature n'a de sens "qu'à l'estomac", que par empathie, que lorsqu'on la ressent avant de la comprendre.
C'est épouver le sentiment d'humanité même, que de se reconnaître en l'autre.
Sans cela à quoi bon...
1 commentaire:
Ce que je trouve le plus fascinant par rapport au romantisme, c'est toutes les acceptions que le mot peut recouvrir. Hugo est le plus grand des romantiques, mais la plupart des gens n'utilisent pas le mot romantique dans ce sens.
Hommage aux "Misérables" qui est pour moi un grand livre de vie.
Mais un livre pour chaque moment de le vie, n'est-ce ps davantage un rêve qu'une réalité?
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