mercredi 14 février 2007

sonnets from the Portuguese


Aujourd'hui, c'est la saint Valentin, et même avec la meilleure volonté du monde, personne ne pourrait l'ignorer, roses à gauche, petites coeurs à droite, mais bon, c'est tout de même très joli, très mignon... Une note de circonstance s'impose donc. Mais je compte en profiter pour vous présenter une poètesse anglaise sans doute peu connue, moins que son mari en tout cas, quoiqu'elle le fût autant sinon plus en son temps. Il s'agit d'Elizabeth Barrett Browning. Elle allait finir vieille fille, elle avait déjà une trentaine d'années, et pour son époque, c'est difficile d'être une femme seule, même entourée de sa famille, quand elle a croisé le chemin de Robert Browning. Ce fut un coup de foudre réciproque et immédiat. Son amour lui a inspiré ses Sonnets from the portuguese. Je vous retranscris mon favori, le XLIII :

How do love thee ? Let me count the ways.
I love you more than the depth and breadth and height
My soul can reach, when feeling out of sight
For the ends of Being and Ideal Grace.
I love thee to the level of everdy day's
Most quiet need, by sun and candlelight.
I love thee freely, as men strive for Right;
I love thee purely, as they turn from Praise;
I love thee with the pasion put to use
In my old griefs, and with my childhood's faith ;
I love thee with a love i seemed to lose
With my lost saints, - I love thee with the breath,
Smiles, tears, of all my life ! - and, if God choose,
I shall but love thee better after death.


voilà, enjoy, et carped diem, nam vita brevis et dies mutabilis est.

3 commentaires:

Anonyme a dit…

Le sens est beau, mais la forme peut-être un peu trop simple, ai-je envie de dire. Mais sans doute est-ce ce qui fait la beauté du poème pour d'autres.

Lenora a dit…

c'est un sonnet de facture anglaise, avec alexandrins et douze pieds et tout le toutim... je comprends pas la remarque sur la forme... :-)

Anonyme a dit…

Je me suis mal exprimée, je ne pensais pas à la forme extérieure du poème, plutôt au style en fait et au vocabulaire. Disons qu'à première lecture j'ai trouvé le poème trop léger.